Quelle alimentation pour réduire les douleurs menstruelles ?

Et si on vous disait que le simple fait d’adapter votre alimentation peut vous aider à réduire les douleurs menstruelles ? Eh bien c’est ce que vient de démontrer une récente étude menée sur le sujet, présentée lors de la rencontre annuelle de la North American Menopause Society (NAMS) à Atlanta.

Éviter les aliments inflammatoires

L’étude présentée lors de la rencontre annuelle de la NAMS ne laisse aucune place au doute : le régime alimentaire peut effectivement avoir un effet important sur les douleurs menstruelles. Les aliments riches en acides gras oméga-6, qui favorisent l’inflammation dans le corps, semblent être particulièrement gênants. C’est surtout un problème pour les adolescentes, celles-ci ayant tendance à consommer une alimentation très riche en graisses, que l’on trouve généralement dans les huiles et les viandes transformées, traditionnellement servies dans les fast food. Le sucre, le sel et le café sont d’autres aliments inflammatoires qui aggravent les douleurs menstruelles.

Dans le détail, il faut savoir que les aliments inflammatoires augmentent la libération de prostaglandines, ce qui accroît la vasoconstriction qui entraîne la douleur. Plus précisément, ces prostaglandines resserrent les vaisseaux sanguins dans les parois de l’utérus, ce qui provoque des douleurs menstruelles. Enfin, les femmes et les jeunes filles présentant des niveaux élevés de prostaglandines ont tendance à avoir des douleurs menstruelles plus sévères.

Les aliments riches en acides gras oméga-3 réduisent l’inflammation

Les oméga-3 sont présents dans les poissons tels que le saumon, le thon, les anchois et les sardines. Les noix, les graines de chia et de lin, ainsi que leurs huiles et d’autres huiles végétales (comme le canola), sont également de bonnes sources de ce nutriment. En outre, de nombreux aliments, notamment les œufs, le lait et les yaourts, ont été enrichis en oméga-3. Comme les douleurs menstruelles résultent d’une inflammation, il est important d’avoir un équilibre entre les acides gras oméga-6 et oméga-3 dans son alimentation ou d’avoir plus d’acides gras oméga-3.

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