L’impact des aliments fermentés sur notre cerveau : les bienfaits du kombucha, kimchi et kéfir

Les aliments fermentés font partie de notre quotidien. Si le yaourt et la choucroute ne sont plus à présenter, actuellement, le kombucha, le kimchi ou autre kéfir connaissent un gain de popularité. Leur intérêt n’est toutefois pas uniquement gustatif. En effet, il se trouve que ces aliments fermentés sont bons pour l’organisme, notamment pour le cerveau. Explications dans cet article.

Axe Intestin-Cerveau

Les bienfaits des aliments fermentés sur le cerveau s’expliquent par ce que les scientifiques appellent “Axe Intestin-Cerveau (AIC)”. Il s’agit des actions en synergie entre les deux organes. Pour faire court, grâce à ses nombreux nerfs, dont le nerf vague, le cerveau contrôle la fonction intestinale. En retour, l’intestin transmet des informations au cerveau comme la satiété par exemple.

Il faut cependant noter que la bonne santé de l’intestin dépend de la présence des probiotiques. Ce sont des micro-organismes (bactéries ou ferments lactiques de différentes souches) présents dans tous les aliments fermentés. Ils contribuent à l’équilibre de la flore intestinale, améliorant ainsi le transit. Plusieurs études sérieuses ont démontré que les probiotiques affectent aussi l’activité cérébrale et réduisent la dépression.

Par ailleurs, les aliments fermentés contiennent du tryptophane. Il s’agit d’un acide aminé dit “essentiel” puisque l’organisme ne peut pas le fabriquer et doit absolument être apporté par l’alimentation. Cet élément est précurseur de la sérotonine. Cette substance se présente comme un neurotransmetteur qui influe sur le fonctionnement cérébral, en particulier celui de l’humeur et de la concentration.

D’autres études rapportent la présence de plusieurs neurotransmetteurs sous leur forme brute dans ces types d’aliments. Leurs rôles ne sont donc pas négligeables pour la santé, principalement pour le cerveau humain.

Kombucha, kimchi ou kéfir : lequel choisir ?

De nombreux scientifiques se sont penchés sur les aliments fermentés afin de trouver le meilleur élément pour l’organisme. C’est le cas des chercheurs d’APC Microbiome de l’University College Cork et de Teagasc. Ces derniers sont en train de mener une vaste étude sur près de 200 aliments fermentés du monde entier.

Évidemment, des plats populaires comme le kimchi, un mets traditionnel coréen composé de piments et de légumes lacto-fermentés, figurent dans la liste. Il en est de même du kéfir, une boisson obtenue lors de la fermentation du lait ou de jus de fruits sucrés. Idem pour le kombucha, une boisson issue de la culture de bactéries et de levures plongées dans une solution sucrée à base de thé.

Pour l’heure, l’étude est encore à ses débuts. Cependant, les scientifiques ont déjà communiqué leur stupéfaction sur le potentiel de tous les aliments fermentés. Ces derniers présentent réellement un potentiel unique pour améliorer la santé intestinale et cérébrale. Chose inattendue : les aliments à base de sucre fermenté s’avèrent être les plus efficaces.

Précautions d’usage

Si les bienfaits des aliments fermentés sont avérés, il convient tout de même de ne pas en abuser. Une consommation modérée d’environ trois portions par semaine est conseillée. Il faut savoir qu’une surconsommation expose à des ballonnements et des nausées. Cela peut même engendrer des vomissements, des maux de tête, des démangeaisons et de l’urticaire.

À noter aussi que la fermentation acidifie l’aliment. De ce fait, les aliments fermentés sont contre-indiqués aux personnes prenant des antibiotiques ou des anti-acnéiques. Il en est de même des personnes qui souffrent de la maladie de SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth) ou celles atteintes de de la candidose digestive.

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