Manger moins aidera-t-il à vivre plus longtemps ?

Les effets néfastes du surpoids sur la santé abondent dans les revues scientifiques. En effet, la surconsommation d’aliments provoque diverses maladies, ce qui permet d’entraîner la mort rapidement.

L’effet inverse est-il toutefois possible ? En mangeant moins, une personne peut-elle vivre plus longtemps et assurer sa santé ?

Une étude sur le sujet a justement été effectuée dans ce sens afin de déterminer les impacts de la consommation d’aliments sur le vieillissement. Détails.

La restriction calorique raisonnable : un moyen de rester en bonne santé

Actuellement, il existe de nombreuses revues qui mettent en avant des conséquences négatives de la consommation excessive d’aliments. Voilà la raison pour laquelle il convient toujours de bien équilibrer son alimentation. Une récente étude a même montré qu’il était possible d’améliorer sa santé en réduisant ses apports calorifiques.

C’est ce qu’affirme notamment une revue scientifique publiée Nature Aging. Celle-ci dévoile que la souris, l’animal présentant des caractéristiques proches de l’homme, a pu profiter d’une meilleure santé, grâce à la restriction calorique. Un essai randomisé chez les humains a ensuite été mené afin de confirmer cette hypothèse.

Pour ce faire, 105 personnes ont décidé de diminuer leur consommation de calories de 25% pendant 2 ans. 59 autres ont continué leur habitude alimentaire pour la comparaison. Les chercheurs ont ensuite mesuré leur taux de méthylation de l’ADN après 12 et 24 mois d’expérience afin de déterminer l’âge et le vieillissement de ces participants.

Les résultats de l’expérience sont équivoques. Les personnes ayant mangées sans restriction ont vieilli normalement alors que celles qui ont réduit leurs apports calorifiques sont restées un peu plus “jeunes”. La différence reste toutefois assez faible avec une estimation de l’ordre de 2% à 3%.

Un lien évident entre la consommation de calories et le vieillissement

Bien que les résultats de cette expérience restent assez faibles, cela a permis de vérifier un certain lien entre le vieillissement et la restriction calorique. En effet, les participants de l’étude n’étaient pas vraiment arrivés à réduire de 25% cette limitation. En moyenne, ils n’avaient réussi à atteindre qu’une diminution de 12% de leur apport normal. 

Il faut cependant noter que plus ce taux était élevé, plus leur vieillissement était faible. D’autres recherches plus poussées devraient alors encore être effectuées pour vérifier les véritables effets de cette restriction calorique sur ce point. L’objectif étant évidemment d’avoir plus de précision sur ses impacts sur la durée de vie d’un individu.

Pour rappel, le vieillissement des cellules n’est pas le même. Bien qu’elles soient constituées de gènes, les mécanismes épigénétiques du cerveau et de la peau diffèrent considérablement. C’est la raison pour laquelle une analyse au niveau de la méthylation de l’ADN s’avère nécessaire pour évaluer ce paramètre.

Quoi qu’il en soit, l’importance de bien s’alimenter reste confirmée par cette étude. Pour rester jeune, il faut éviter la consommation de certains aliments ayant beaucoup de gras ou de sucre. Il en est de même de plusieurs substances et nourritures contenant trop de calories. Par ailleurs, il ne faut pas oublier de pratiquer du sport dans ce sens.

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