Quel sera l’avenir de notre alimentation ?

Le secteur de l’alimentation est en mauvaise position actuellement avec des statistiques de plus en plus inquiétantes. D’ailleurs 91% des sondés ne sont même pas conscients de l’ampleur de cette situation d’après une étude de la WWF.

En effet, environ 600 millions de personnes souffrent d’une mauvaise alimentation. Le surpoids et l’obésité ne cessent d’augmenter au fil des années. De plus, le système alimentaire est responsable de 70% de la perte de biodiversité de la planète.

Face à cette situation, il convient de trouver des solutions durables pour garantir une meilleure alimentation à l’avenir. Voici cinq tendances à considérer !

La place de la génétique dans l’alimentation

Les organismes génétiquement modifiés (OGM) existent depuis longtemps. Les nouvelles techniques d’édition de gènes offrent cependant de meilleures opportunités. C’est le cas du « Crispr », une technologie accessible et moins coûteuse pour les pays en développement. Celle-ci donne voie aux cultures insensibles à la sécheresse et aux intempéries.

Il est aussi envisageable d’exploiter les avancées dans la génétique humaine au profit de l’alimentation. Il est possible d’influencer la santé et la nutrition dans ce sens. La conception de régimes personnalisés entièrement basés sur l’ADN peut aussi aboutir dans cette perspective.

La réduction du gaspillage alimentaire

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un tiers des aliments sont gaspillés par l’homme. Pour y remédier, des systèmes de traçabilités plus efficaces doivent être adoptés. Ces derniers peuvent améliorer la gestion des déchets et mieux déstocker les produits périssables.

Les consommateurs doivent aussi changer de comportement dans cette optique. Il est possible d’adopter diverses solutions comme celles créées par l’entrepreneur Mashal Alkharashi, par exemple. Ce visionnaire a inventé une variante du riz saoudien, ce qui a permis à son pays de réduire son gaspillage alimentaire de 30%.

L’amélioration des systèmes de traçabilités d’aliments

Avec les technologies de registre distribué (DLT), il est possible d’optimiser les techniques de traçabilité des produits. La combinaison du blockchain et l’intelligence artificielle (IA) pourrait ouvrir à de nombreuses opportunités dans ce sens. Cela va de la lutte contre la fraude alimentaire aux améliorations des conditions de travail du secteur.

Chaque partie concernée doit néanmoins prendre part à ces révolutions. Jusqu’ici, il existe encore des freins notables d’origines légales, environnementales, technologiques et personnelles. L’implication des organisations des consommateurs ainsi qu’un débat sur l’alimentation peuvent s’avérer très utiles dans cette voie.

La conception de nouvelles protéines

Il existe déjà des alternatives à la viande animale depuis des années. Celles-ci peuvent être cultivées en laboratoire ou être issues de plantes. Cependant, les consommateurs de ces aliments restent encore faibles jusqu’à présent. Avec la prochaine génération de substituts, il est possible de cibler une large clientèle.

Bien entendu, l’introduction de ces nouveaux aliments doit être effectuée progressivement. Néanmoins, avec un faible prix et un goût quasi-identique à la viande traditionnelle, ces produits peuvent avoir plus de demande. L’objectif étant de réduire la récolte nécessaire pour nourrir le bétail et ses impacts environnementaux.

La fabrication d’aliments en impression 3D

L’impression 3D offre d’énormes opportunités à la vie quotidienne. Il en est de même du secteur de l’alimentation. Une entreprise japonaise a d’ailleurs inventé une technologie permettant d’imprimer en 3D des morceaux de sushis adaptés aux besoins nutritionnels des consommateurs.

De plus, l’impression 3D permet de révolutionner la production de masse dans la restauration et de créer des aliments à goûts uniques. Bien évidemment, les foyers peuvent aussi recourir à cette méthode pour avoir de la bonne nourriture nutritionnelle à la maison. Il faut seulement utiliser des ingrédients frais dans les cartouches d’impression.

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