En Algérie, la pénurie alimentaire entraîne une vague de mécontentement général des consommateurs. C’est sur les réseaux sociaux que la colère est relayée.
Un mois de Ramadan qui risque d’être compliqué
Les Algériens appréhendent fortement l’arrivée du Ramadan. En effet, depuis quelques jours, nombreux sont celles et ceux qui se ruent vers les supermarchés pour faire leurs provisions afin de préparer ce mois de jeûne.
Cela a eu pour conséquence de créer d’interminables files d’attente dans plusieurs localités du pays. Malgré l’annonce des autorités sur le fait qu’aucun risque de pénurie n’est à envisager, la gronde a bien été présente.
Le gouvernement a pourtant insisté sur l’établissement d’une organisation visant à assurer un partage équitable des ressources alimentaires disponibles. De plus, les plus vulnérables profiteront de l’aide humanitaire durant le Ramadan.
Pour faire entendre leur préoccupation, les Algériens ont partagé en masse des vidéos et des photos sur les réseaux sociaux pour illustrer les longues attentes au niveau des supermarchés locaux. Un autre souci est l’éventuelle hausse générale des prix des denrées, ceci à cause d’une offre insuffisante.
Mise en place d’un programme alimentaire gouvernemental efficace
Parmi les priorités des responsables pour faire face à la demande importante du moment en matière de ressources alimentaires est l’élaboration d’un programme performant. Ce dernier se base sur l’encouragement des secteurs agricole, de la production alimentaire et de l’agro-alimentaire locaux à fournir des efforts pour subvenir au besoin de la population.
Les denrées principales concernées sont la farine, l’huile ou encore le lait. Par ailleurs, des mesures seront prises pour contrôler les prix du marché et l’approvisionnement, particulièrement pendant le Ramadan. Les contrôleurs auront pour tâche de s’assurer que les opérateurs respectent notamment le cours des denrées, telles que le pain, le sucre et le lait subventionné.
De plus, tout sera fait également pour garantir l’approvisionnement en fruits et légumes, mais aussi en viande. Les marchés de gros en fruits et légumes seront mis à contribution pour approvisionner les supermarchés en produits frais de qualité.
Cependant, des normes sanitaires rigoureuses doivent être respectées. Les nouvelles technologies seront mises à l’épreuve pour atteindre ces objectifs en matière de sécurité alimentaire. Des mesures ont été avancées pour réduire les coûts de transport et le stockage des denrées alimentaires.
De même, les marchés de gros bénéficieront d’infrastructures adéquates dans le but d’aider le commerce local. Les infrastructures agricoles se verront aussi octroyer un budget plus conséquent en vue de booster le développement de ce secteur. Les systèmes d’irrigation seront par exemple améliorés.
Les agriculteurs pourront désormais participer à des programmes de formation visant à leur offrir une meilleure qualité de vie. Mais encore, les femmes y sont incitées à s’investir un peu plus dans le secteur.
La finalité de toutes ces mesures étant l’autosuffisance alimentaire du pays en 2025. Cependant, des rumeurs courent en avançant que le gouvernement a délibérément faussé les données relatives à la production agricole pour susciter l’apaisement de la population.
